Référence:
CORMIER, Julie, CHAPLEAU, Robert (1996). Les logiques du covoiturage familial, 31e congrès de l'Association québécoise du transport et des routes, Québec |
Type:
Conférence avec publication
Organisme:
Association québécoise du transport et des routes
Retour
Nouvelle recherche
|
Résumé
La pratique du covoiturage multimodal familial dans la grande région de Montréal est une réalité plus quomniprésente. Deux types distincts y sont effectués: lunimodal qui consiste en lutilisation exclusive dun mode (habituellement lautomobile) par le conducteur et le(s) passager(s) lors dun déplacement et le multimodal qui a trait à lemploi de plusieurs modes (habituellement lautomobile et les transports collectifs) par le conducteur et/ou le(s) passager(s) lors dun déplacement.
La caractérisation de la demande de covoiturage multimodal familial, sur le territoire de la grande région de Montréal, dont fait état le présent projet de recherche est effectué en empruntant lapproche totalement désagrégée du système MADITUC. Par conséquent, les enquêtes Origine-Destination de 1987 de la STCUM et de 1993 du consortium M.T.Q.-STCUM sont utilisées. Ainsi, les extractions de données ont permis: de quantifier limportance relative du covoiturage multimodal familial, de catégoriser les déplacements effectués en fonction du statut automobile (conducteur/passager) et du nombre de passagers présents, didentifier les caractéristiques socio-démographiques (âge, sexe, taille du ménage, relation familiale) des adeptes du covoiturage, de spatialiser les origines, les destinations et les points de jonctions des covoiturants, de suivre lévolution spatio-temporelle des déplacements et danalyser les combinaisons modales ultérieures au transfert modal automobile-transport collectif.
Lanalyse a démontré que: plus de 80% des déplacements sont effectués à un seul passager, que les hommes sont habituellement conducteurs et les femmes passagères, que les points de jonction les plus populaires correspondent aux stations de tête du métro et que le nombre de transferts subséquents au transfert modal est relativement faible.
En résultante, le covoiturage multimodal familial connaît, en 1993, un accroissement quoique quil soit très sensible aux facteurs conjoncturels. |